Nuit des Musées
Nuit des musées, lors de laquelle ARTHIS participe traditionnellement avec son stand
Nuit des musées, lors de laquelle ARTHIS participe traditionnellement avec son stand
Visite de l’Hôtel DuPeyrou, en compagnie de Christophe d'Epagnier, archiviste à l'office des archives de l’Etat de Neuchâtel (OAEN)
« Panart Neuchâtel, l’art dans la vie », Ballade artistique à travers le Centre-ville de Neuchâtel par Gabriel Grossert, historien d’art, collaborateur scientifique au Centre Dürrenmatt, président de la SaMba
Visite de l’atelier de l’artiste Marie-Claire Meier « De la fabrication du papier à son expression artistique »
L’artiste plasticienne Marie-Claire Meier fabrique ses propres pâtes de papier de manière artisanale, utilisant des recettes ancestrales et une pile hollandaise. À partir de tissus divers (mousselines, draps de coton, toiles de lin ou de jeans), elle obtient une pâte malléable dans laquelle elle ajoute, parfois, divers éléments tels que sable, cendre, pigments et autres. Ces matériaux amènent des aspects de soie, de cire, de poterie, de pierre, voire de laine. L'artiste les superpose ou les décale, créant des compositions qui brouillent les repères visuels et suscitent une rêverie en suspens. Au-delà de l'esthétique, elle intègre aussi des messages codés, des signes d'écriture intuitive et spontanée, afin d’établir une communication non verbale. Dès lors, la pâte à papier n'est plus simplement une fin en soi ; elle constitue le support d'une transformation matérielle, une alchimie intégrée à l'œuvre artistique. De même, elle devient parfois sculpture, objet délicat et métaphore expressive, monolithe renfermant des révélations potentielles.
Voyage culturel d’ARTHIS, à la découverte de vitraux modernes de la Glâne, organisé par Guy de Montmollin
« Itinéraires du Grand Tour à travers les collections de la BPU », présentation de Rossella Baldi, collaboratrice scientifique du projet FNS PRIMA Bibliothèques et musées, etc.
Assemblée générale, suivie de la conférence « La CAVN, une Collection en construction » (CAVN = collection d’art de la Ville de Neuchâtel) par Marie de Camaret, conservatrice-assistante de la collection
La Ville de Neuchâtel possède quelques 380 œuvres d’art que l’on peut admirer dans l’espace public (sculptures), dans les couloirs et les bureaux de l’administration communale, ou encore conservés dans des dépôts. Depuis janvier 2023, la Ville a décidé de les réunir dans une collection, nommée “Collection d’art de la Ville de Neuchâtel” (CAVN). Marie de Camaret, conservatrice-assistante, a charge de cette collection.
Visite des dépôts du MahN au nouveau centre de conservation des Musées de la Ville de Neuchâtel (Pôle muséal), par Yvan Brigadoi (administrateur du MahN), Jonas Chapuis (responsable technique des collections) et Chantal Lafontant Vallotton (conservatrice du département historique et codirectrice du MahN)
ATTENTION : sur inscription uniquement (nombre de participants limités)
Départ à 18h00 à l’arrêt de bus Tivoli, rue de Tivoli 24-30 à Neuchâtel
Visite guidée de l’exposition « Cargo Cults Unlimited » au Musée d'Ethnographie de Neuchâtel, par Mme May Du (guide à la médiation culturelle de la Ville de Neuchâtel)
SUR INSCRIPTION UNIQUEMENT
Les ‘papiers curieux’ des archives de la Ville de Neuchâtel : aux sources d'un patrimoine médiéval », présentation par l'archiviste Grégoire Oguey
Présentation par Grégoire Oguey, le nouvel archiviste de la Ville : « Les ‘papiers curieux’ des Archives de la Ville de Neuchâtel : aux sources d’un patrimoine médiéval »
Comme toujours, le programme a été riche et attractif.
Nous avons commencé avec la visite guidée de la charmante petite ville de Burgdorf/Berthoud, avant de nous rendre au Musée Franz Gertsch dont les œuvres sont magistrales et où nous avons été reçus par son directeur Arno Stein. Après un repas au Restaurant du Château de Burgdorf, nous avons profité d'être déjà sur place pour visiter le château de manière individuelle. Plus tard dans l’après-midi, nous nous nous sommes déplacés à Riggisberg pour visiter la fondation Abegg, dont la collection de tissus est exceptionnelle. Notre guide nous a mené tout spécialement dans l’exposition temporaire “La Dernière Robe. Découvertes funéraires de la grotte d'Assi el-Hadath au Liban”, dont la fondation a restauré les habits. Nous y avons encore pris une collation, avant de rentrer à Neuchâtel.
Visite de l’exposition « Léopold et Aurèle Robert » - site de La Chaux-de-Fonds
Visite de l’exposition « Léopold et Aurèle Robert » - site de Neuchâtel, en compagnie d’Antonia Nessi, conservatrice des arts plastiques et codirectrice du MahN
Rencontre-dialogue en compagnie de Neil MacGregor, ancien directeur du British Museum et de la National Gallery, à propos de sa réflexion sur les institutions muséales en marge de son ouvrage « A monde nouveau, nouveaux musées »
Neil MacGregor est né à Glasgow le 16 juin 1946. Historien d’art, il a été rédacteur en chef du Burlington Magazin de 1981 à 1987, puis directeur de la National Gallery à Londres de 1987 à 2002 avant de finir sa brillante carrière en qualité de directeur du British Museum de 2002 à 2015.
Les musées et les monuments présentent aux citoyens et au monde l’image de ce qu’ils pensent avoir été et de ce qu’ils souhaitent devenir. Depuis quarante ans, dans le monde entier, les idées reçues d’identité nationale et de hiérarchie globale sont remises en cause – phénomène qui oblige à penser différemment les musées existants, à mettre en perspective leurs missions et leurs discours, ou, même, à construire de nouvelles institutions muséales. Ces nouveaux musées – que ce soit à Varsovie ou à Dakar, à Washington ou à Canberra – ont pour vocation de proposer des histoires nouvelles, de rendre justice aux groupes dont l’histoire aurait été négligée, voire supprimée. Cela pose une question de fond ; le musée peut-il être à la fois lieu de mémoire et lieu de contestation ?
ARTHIS tiendra son traditionnel stand à l’occasion de la Nuit des musées
Conférence de Jan Blanc (Université de Genève) “Morales de la viande : autour du "Bœuf écorché" de Rembrandt”, dans le cadre du Festival Histoire & Cité
Comment peut-on se mettre à la place d’un artiste, qui plus est du 17ème siècle, et interpréter ce qu’il voulait transmettre par le biais de sa peinture ? Cette question est d’autant plus pertinente que des cultures, des savoir-faire, des pensées ont disparu, si bien qu’on se retrouve face à une situation que l’on ne peut pas considérer comme familière.
Pour retrouver Jan Blanc à propos de la conférence qu’il donnera dans le cadre du Festival Histoire & Cité : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-chemins-de-la-philosophie/jan-blanc-l-historien-de-l-art-doit-reconstituer-la-pensee-de-l-artiste-9968787
Assemblée générale, suivie de la conférence de l’historien d’art Gabriel Grosset « NFT : une métaphysique de l’œuvre d’art »
Un artiste vendant ses œuvres ou un SMS mis aux enchères sous forme de NFT, un terrain virtuel vendu sous forme de NFT, une carte de joueur mise sur le marché sous forme de NFT mais… qu’est-ce qu’un NFT ?
Un Non-Fungible Token (jeton non fongible en français) est un certificat d’authenticité permettant d’associer un actif non fongible (terrain, œuvre d’art, etc.) à un jeton numérique. Par conséquent, détenir un NFT signifie détenir un actif numérique dont l’authenticité est garantie par la blockchain. En droit de la propriété, l'adjectif « fongible » signifie : qui peut être remplacé par une chose de même nature, comme sont toutes celles qui se consomment par l’usage, et qui se règlent par nombre, poids ou mesure. Il vient du latin fungor (« s’acquitter de, accomplir, consommer »). Un jeton non fongible est donc un jeton unique, ne pouvant pas être remplacé par un autre.
Vous n’y comprenez rien ? Retenez dans un premier temps qu’il s’agit d’une technologie révolutionnant le marché de l’art, et le monde économique en général. La conférence de Gabriel Grossert, accessible à chacun, est renversante ; elle bouscule nos acquis et nous plonge inévitablement dans un monde insoupçonné, virtuel, impalpable, mais de plus en plus prisé tant par des collectionneurs que des spéculateurs. A ne rater sous aucun prétexte !
Le thème de cette conférence a été initié par Visarte Neuchâtel (www.visarte-neuchatel.ch)
Visite guidée de l’exposition « Bestialia » par Hans Rudolf Jost, initiateur de cette galerie hors normes
La Fondation WhiteSpace BlackBox a décidé de faire ressurgir les monstres et créatures mythiques qui ont peuplé nos enfances de cauchemars, bien loin des contes de fées et cocons câlins. Voici l’occasion de poser un nouveau regard sur ce monde fantastique et inquiétant, porté par des artistes suisses (Léopold Rabus NE, Dimitri Horta ZH, Tom Fellner ZH, Christian Gonzenbach GE) ou plus lointains (Tanja Boukal, Vienne, Haroon Gunn-Salie, Le Cap, Stephan Hörnig, Cologne, Nandipha Mntambo, Johannesburg, Mostaff Muchawaya, Harare).
Fondée en 2014 par Hans Rudolf Jost au bord du lac de Neuchâtel, l’institution WhiteSpaceBlackBox est une plateforme d'art contemporain d'une part, et un ThinkLab dédié aux questions non résolues de notre temps d'autre part. Au printemps 2022, elle a été transformée en « Fondation WhiteSpaceBlackBox », fondation caritative dont l'objectif principal est de créer un dialogue entre les personnes, l'art, la culture, la politique, l'économie et la science au-delà des frontières. Ce lieu se veut unique pour travailler sur la boîte noire des questions sans réponse d'aujourd'hui pour un avenir meilleur, pour penser et changer. Il s’agit d’un refuge de haut niveau pour offrir les meilleures conditions de création à des artistes de renommée internationale.
https://whitespaceblackbox.com/
Deuxième visite guidée de la donation Ditesheim, en compagnie de François Ditesheim
En 1972, François Ditesheim ouvrait sa galerie à Neuchâtel. Pour marquer cet anniversaire, il a fait don au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel d’un important ensemble de peintures et dessins.
À cette occasion, le MahN a mis à l’honneur une ample sélection d’œuvres de la Donation à travers une exposition temporaire variant langages, techniques et expressions stylistiques. L’accrochage, centré notamment sur des figures phares de la Galerie (Geneviève Asse, Miklos Bokor, Rolf Iseli, Zoran Music, Irving Petlin, Raymond l’Epée), réunit des pièces d’artistes témoins de la période particulièrement intense et dramatique de la deuxième moitié du 20e siècle.
Au fil des œuvres se dessinent les choix, la sensibilité, les échanges féconds d’un galeriste, d’un grand amateur d’art et d’un « citoyen du monde ».
Visite guidée de la donation François Ditesheim, en compagnie d’Antonia Nessi, conservatrice du département des arts plastiques
François Ditesheim a ouvert sa galerie à Neuchâtel en 1972. Pour marquer les cinquante ans de cette intense activité et signifier son attachement à la ville, il a fait don au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel d’un important ensemble de peintures et dessins de 21 artistes d’envergure nationale et internationale. L’exposition réunit des pièces d’artistes témoins de la période particulièrement intense et dramatique de la deuxième moitié du 20e siècle.
Visite des collections : vues de Neuchâtel (estampes et photographies), en compagnie de Vincent Callet-Molin, assistant conservateur du département historique
Visite des ateliers de la Haute Ecole Arc Conservation-restauration avec Régis Bertholon, responsable de la filière et membre du comité d’ARTHIS
Visite guidée de l'exposition "Melting Pot" avec Philippe Lüscher, conservateur du département des arts appliqués. Cette visite se fera en compagnie des membres de la SAA - Société des Amis des Arts.
Swissceramics accueillera le 50ème Congrès de l’Académie Internationale de Céramique (AIC) du 11 au 16 septembre 2022 à Genève. Dans ce cadre, l’Association organise une exposition nationale sur le thème général «Melting Pot», exposition qui se tiendra simultanément au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel et au Château de Nyon.
Voyage annuel entre la Broye et la Glâne
Cette année, notre voyage a fait découvrir de vraies pépites à plusieurs de nos membres. En effet, nous avons commencé par (re)découvrir l'abbatiale rénovée de Payerne, chef-d'œuvre d'art roman, puis visité le musée Eugène Burnand avec M. Justin Favrod, historien et journaliste, créateur notamment du mensuel romand d'histoire et d'archéologie "Passé simple". Après un repas au Restaurant de la Poste de Villars-Mendraz, nous sommes revenus à Moudon, ravissante et méconnue ville classée parmi les "plus beaux villages de Suisse", pour en faire le tour toujours en compagnie de M. Favrod. Enfin, nous nous sommes déplacés à Mézières/FR pour visiter le musée du Papier peint, dont la collection est exceptionnelle, avant de rentrer à Neuchâtel.
L’origine de l'abbatiale de Payerne remonte à Adélaïde de Bourgogne, fille de la reine Berthe de Souabe, qui a initié la construction du prieuré Notre-Dame entre 961 et 965 sur le site d'une ancienne villa romaine. La construction de l'église actuelle a débuté au milieu du 11ème siècle, puis elle a été l’objet de nombreuses transformations au cours des siècles en raison d’incendies ou de manque d’entretien. C’est en 1444 que le prieuré est élevé au rang d'abbaye mais la Réforme imposée par les Bernois en 1536 a marqué la fin de la vie monastique à Payerne. Le monastère est fermé en 1565, et l'abbatiale subit diverses utilisations, de grenier à prison.
Une prise de conscience que cette abbatiale est un vrai joyau est initiée à la fin du 19ème siècle grâce à Johann-Rudolf Rahn, un professeur d'histoire de l'art, qui plaide pour sa restauration. En 1920, des fouilles et des travaux sont entrepris, et en 2007, un projet de sauvegarde est lancé pour prévenir son effondrement. Après des travaux coûteux, l'abbatiale a pu rouvrir ses portes en 2020, pour devenir un musée dédié à son histoire et à son architecture.
Notre prochaine étape a été la Ville Haute de Moudon, où se situe le musée Eugène Burnand, que nous avons visité en compagnie de M. Favroz. Ce peintre, né en 1850 à Moudon, mort en 1921 à Paris, découvre la peinture lors d’un voyage à Florence, alors qu’il était âgé de 10 ans seulement. Il obtient un diplôme d’architecte en 1871, mais abandonne ce métier au profit de sa passion : la peinture. Il intègre donc l’école des Beaux-Arts de Paris en 1872, ce qui marque le début de sa carrière. Bien qu’issu d’une famille aisée et fréquentant tant les châteaux que la haute société, il aime peindre des scènes rurales, qu’il peint avec un style naturaliste, même si l’art religieux l’a toujours attiré.
La première mention écrite de Moudon date d'environ 280, ce qui atteste de la présence d’une bourgade très ancienne en ces lieux, au confluent de la Broye et de la Mérine. Aujourd’hui, cette ancienne capitale du Pays de Vaud peut s'enorgueillir d'un patrimoine bâti d'une grande richesse, que nous a fait découvrir M. Favroz. Sa Ville Haute est d'ailleurs reconnue site d'intérêt national en raison des nombreux exemples d'architecture civile médiévale qu’elle recèle, et qui sont extraordinairement bien conservés.
Après cette visite, nous sommes partis pour Mézières (FR). Il s’y trouve le Musée du papier peint, qui occupe une très belle résidence de style baroque tardif. La seigneurie a connu plusieurs propriétaires, dont la famille de Diesbach, qui l’a rachetée en 1756. Frédéric-François-Victor de Diesbach, officier au service de la France, a transformé le château, et c’est à lui que l’on doit un incroyable décor intérieur : entre 1780 et 1830, il en orne 12 chambres et salons de papiers peints français, alors à la dernière mode et très prisés dans les milieux aristocratiques et bourgeois.
Notre guide nous a expliqué que le château s’est longuement dégradé, abandonné, mis à disposition de sociétés locales ou même squatté, jusqu’à ce que son décor n’attire à nouveau l’attention. Il faut préciser que très peu d’ensembles de papiers peints de cette époque sont parvenus jusqu’à nous, surtout encore en place, même au niveau international. Cette rareté et la beauté des décors ont justifié une restauration minutieuse du lieu dès 1994, ainsi que sa protection. Le musée a pu ouvrir ses portes au public en 2007.
Voici une vidéo de cette journée (https://drive.google.com/file/d/1WVEJ1Y-WSKNkkZJFzAN1iBPUNpfQxXbm/view?usp=drivesdk), créée par Philippe Richème, que nous remercions vivement !
Visite de l'exposition "Du projet à l'objet", avec Nicolas Consiglio et Lisa Laurenti, conservateur du département de numismatique et conservatrice-assistante du département des arts appliqués
Pour marquer les 150 ans de l’Ecole d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds, le MahN fera dialoguer les collections des deux institutions. Oeuvres textiles, numismatique, orfèvrerie, bijouterie, céramique, graphisme et verre seront à l’honneur à l’occasion de cette exposition d’été.
Nuit des musées, avec le traditionnel stand de restauration d'ARTHIS
Assemblée générale, suivie d'une conférence de Sylvain Malfroy : "La palette des atmosphères"
Présentation de la nouvelle salle des automates Jacquet-Droz, avec Philippe Lüscher et le démonstrateur Christophe von Kaenel
Visite guidée de “Mouvements”, la nouvelle exposition semi-permanente du rez-de-chaussée du MahN, en compagnie des conservateurs
Traditionnelle soirée des donateurs, à 18h30 au Musée d’art et d’histoire à Neuchâtel. Les conservateurs et leurs assistants vous présenteront une sélection d’objets reçus par le MahN en 2019 et en 2020.
Visite de l’exposition « Henry Brandt, cinéaste et photographe », par Chantal Lafontant Vallotton, conservatrice du département historique et codirectrice du MahN, ainsi que par Christophe Brandt, fils d’Henry. Cette rétrospective, qui sera visible jusqu’à fin mai 2022, présentera l’œuvre cinématographique et photographique de cet artiste neuchâtelois à l’occasion du 100ème anniversaire de sa naissance.
Table ronde animée par Olivier Schinz (MEN), avec Rasmata Sawadogo (directrice du Musée national du Burkina Faso), Daouda Keita (directeur du Musée national du Mali), Mamadou Hadiya Kane (directeur du Musée national de Mauritanie). Cette soirée s’inscrit dans le cadre du festival Le Printemps culturel.
ATTENTION : Pass-Covid obligatoire
En Europe, les musées d’ethnographie affrontent aujourd’hui deux questions centrales : celle de la décolonisation des regards et celle de la restitution de biens qui ont parfois été acquis dans des contextes problématiques. Mais de quelle manière ces débats résonnent-ils au Sahel ? Trois directeurs d’institutions culturelles africaines viennent débattre de ces questions et réfléchir à l’élaboration de nouvelles pratiques de collaboration.